miniature, gouache sur ivoire, 1807. Don de la Société des Amis des Musées de Dijon, avec le concours du F.R.A.M. en 1999. © musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay.
Hauteur avec cadre : 11,2 cm ; Largeur avec cadre : 11,2 cm ; Diamètre : 8 cm.
Inscriptions / marques : signature / date en bas à gauche en bordure sur la pierre : « B. Gagneraux 1807 »
Frère cadet de Bénigne Gagneraux, cet artiste est resté dans l’ombre mais quelques-unes de ses œuvres méritent attention. Formé à l’École de Dessin de Dijon, il obtient le deuxième prix de peinture en 1784, derrière Anatole Devosge et le premier prix l’année suivante. En 1788, il rejoint son frère à Rome et collabore à certaines de ses œuvres.
Pendant la Révolution, de nouveau Dijonnais, il est portraitiste et dessinateur d’allégories révolutionnaires.
De 1810 à 1817, il se fixe à Lyon comme peintre d’histoire, et continue à réaliser des portraits et des miniatures.
L’artiste est représenté de manière inégale dans les collections dijonnaises : outre un lot d’une soixantaine de dessins – essentiellement des académies ou études de têtes -, le fonds comprend un portrait au pastel d’un Bourguignon du nom de Mignard, daté 1827, une miniature représentant une jeune femme, signée et datée 1799 et une modeste toile sur carton représentant la cathédrale Saint-Bénigne, acquise en 1993. Les peintures d’histoire connues ou les portraits plus ambitieux localisés sont encore sur le marché de l’art.
Ces miniatures de belle qualité (1999-7-1 et 2), quoiqu’un peu maladroites, représentatives d’une activité importante de l’artiste, permettent ainsi de compléter cet ensemble. (d’après une notice d’Hélène Meyer, 1999)
Œuvres en lien : 1999-7-1 Portrait de femme à la corbeille de fleurs.